Hello, c’est Quentin :)
J’espère que tu vas bien.
Vous êtes près de 1500 inscrits à cette newsletter, c’est fou ! 🙌
Avant de lancer le sujet du jour, j’en profite pour te parler de deux choses :
Je souhaite remettre en avant mes offres d’audits UX que j’ai affectueusement appelé des “Design Sparring”. L’idée est toute simple : on parcourt ensemble tes maquettes / ton produit en live et on challenge tout ça pour mettre en avant des points de friction, implémenter de la psychologie… Bref, de l’actionnable, rapide, sans chichi.
Mon ebook Frictionless est à -40 % jusqu’à dimanche soir avec le code JEVEUX40, une bonne façon de rendre ton weekend prolongé + productif. Si jamais un aperçu gratuit est aussi disponible.
Et sinon, tu fais des maquettes ?
Cela fait maintenant + d’un an que je suis freelance à plein temps. Et autant te dire que j’ai vu passer un paquet de prospect.
À vrai dire, la plupart ne sont pas vraiment familiers avec l’UX Design.
Beaucoup de demandes se ressemblent : “on veut des maquettes de notre [app ; SaaS ; site] simples, intuitives et surtout belles”.
Discours souvent achevé sur un combo : “tu peux nous faire ça en une semaine ?” + “on a un budget assez limité sur la partie design”.
Bref.
On me voit comme une poule pondeuse d’écran qui se pose 0 question, tout en pensant que je vis d’amour et d’eau fraîche.
Je sais qu’il s’agit d’une problématique fréquemment évoquée par d’autres collègues UX.
Pourquoi cette situation ?
Ce flou vient d’une double casquette fréquente : celle d’UX/UI.
Loin de moi l’idée de critiquer ou blâmer puisque je fais moi-même “les deux”. Mais dans les faits, il reste très compliqué de vraiment performer sur les deux champs de compétences.
D’un côté, l’UX avec la stratégie, la recherche utilisateur ou les ateliers qui requièrent de nombreuses compétences et méthodes autour de l’humain et du business.
De l’autre, l’UI qui demande aussi ses propres compétences : accessibilité, responsive, design system, maitrise de Figma…
Enfin, certaines compétences comme l’ergonomie restent '(et doivent) être partagées entre les profils purement UX ou purement UI.
En réalité, l’UX est avant tout un état d’esprit qui nécessite de faire collaborer un ensemble de parties prenantes aux objectifs différents tout en créant un produit proposant l’expérience souhaitée et attendue aux utilisateurs (et surtout celle voulue par les concepteurs).
Je ne parle pas d’expérience positive, puisqu’on peut délibérément créer des expériences frustrantes.
Aussi, l’UX est souvent “moins tangible” que l’UI qui est + visible et plus rassurante pour les commanditaires.
Comment sortir de ce schéma ?
De mon côté, j’essaie toujours d’évangéliser un maximum sur l’importance d’impliquer des utilisateurs dans le processus de conception.
Je raconte généralement une ou plusieurs anecdotes sur des produits et sur la façon dont les méthodes centrées utilisateurs ont contribué à leur succès.
Parce que oui, le meilleur moyen de contourner la levée de bouclier de l’esprit critique, ce sont les histoires.
Je parle également de l’importance d’itérer rapidement pour créer des designs + pertinents et alignés sur les objectifs tout en étant dans une approche économique.
Modifier une maquette Figma (voir d’une simple esquisse sur papier) sera toujours moins coûteuse qu’un développement informatique.
Viens ensuite la communication.
Sur les gros projets, je prévois toujours un temps pour discuter et comprendre les besoins des personnes impliquées, avec lesquelles je peux commencer à évangéliser de manière individuelle.
Aussi la communication doit être très présente dans toutes les étapes, notamment auprès des décisionnaires.
Enfin, le questionnement.
J’utilise une méthode que j’appelle “buter sur la vérité”. Par exemple, lorsque les parties prenantes me disent qu’ils savent absolument ce dont ont besoin les utilisateurs.
Il suffit de questionner pour que les interlocuteurs se posent eux-mêmes les bonnes questions. En évitant la confrontation par l’imposition de la méthode UX, le questionnement amène souvent les gens à trouver les réponses par eux-mêmes.
Une bonne technique est de choisir des questions qui les amènent vers des “c’est vrai”.
En bref
Un UX ne vend jamais que des “maquettes”.
Hormis peut-être pour des recommandations ergonomiques de bases, des visuels de bases pour des lévées de fonds. Et encore.
Parce qu'un visuel sympa qui ne tient pas compte du contexte, des usages, de problématiques ou d'humain n'a rien à voir avec de l'UX.
L'UX est un tout.
Elle concerne tout ce qui touche au produit : de la publicité (expérience anticipée) au souvenir que l'on en garde (souvenir) en passant bien évidemment par l'interaction directe avec le produit (l'expérience effective).
C'est une affaire d'harmonie entre expertises. L'UX va s'assurer que toute l'équipe travaille de concert pour créer l'expérience souhaitée : sons, technique, packaging, visuels...
L'UX est une affaire de stratégie, d'ateliers collaboratifs, de synergie d'expertise et plus encore de compréhension profonde de l'humain.
Un vrai vendra :
✅ de la recherche utilisateur ;
✅ des ateliers ;
✅ de la stratégie produit ;
✅ une fine compréhension de l'interaction entre les humains et la technologie.
✅ et parfois des maquettes.
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Quentin